Commissaire-priseur
Descriptif du poste.
Le métier de commissaire-priseur (code rome K1901) consiste à évaluer la valeur d’objets d’art et d’antiquités mais également de marchandises plus ordinaires. Après avoir jugé de l’époque, de l’origine et de la qualité intrinsèque des objets, ce spécialiste est en mesure de prodiguer des conseils aux acheteurs et aux vendeurs qui sont ses clients. Il est chargé d’animer des ventes aux enchères publiques.
Avant de passer à l’exposition des objets devant une salle, il doit dresser un inventaire précis des objets qui ne sont pas toujours des objets d’art mais qui peuvent avoir une valeur marchande non négligeable. Cette profession comporte un volet commercial important car non seulement il faut bien connaître le marché mais il faut avoir de nombreux contacts pour pouvoir attirer des acheteurs potentiels aux ventes publiques.
Le commissaire-priseur est un spécialiste du monde de l’art. Grâce à sa culture générale importante et à ses connaissances pointues, il est capable d’estimer toutes sortes d’objets. Ainsi, il évalue la valeur d’antiquités, de bijoux, de tableaux, de meubles et même d’objets plus ordinaires. Lorsque le commissaire-priseur est mandaté par un client ou par l’État pour organiser une vente aux enchères, un long travail en amont doit être effectué. L’officier ainsi nommé procède à un inventaire minutieux des objets concernés. Chacun d’entre eux est répertorié sur une liste où figurent des caractéristiques comme l’époque, la provenance, la fabrication et bien entendu le prix.
SALAIRE

La moyenne des revenus mensuels d’un commissaire-priseur est de 6900 euros bruts. Cette somme varie bien entendu en fonction du type de ventes effectuées et si le commissaire-priseur possède lui-même un office ou s’il a des parts de marché dans l’entreprise qui l’emploie.
Il peut être employé d’une société de vente volontaire ou travailler pour la justice, on le nomme alors commissaire-priseur judiciaire. Il est payé sous forme d’honoraires, au pourcentage des ventes effectuées.
Un tarif légal est fixé par le décret 85-382 du 25 mars 1985. La rémunération du commissaire-priseur volontaire dépend des sommes atteintes au moment de l’adjudication et des frais assumés par les vendeurs et les acheteurs.
DIPLOME/ FORMATION
Avant de commencer votre formation et votre activité de commissaire-priseur, vous devrez valider un cursus universitaire très riche. Après votre bac, la voie royale est de pouvoir concilier des études en Histoire de l’art et en droit.
Si vous ne possédez pas un diplôme en Histoire de l’art, une qualification équivalente en arts appliqués, en archéologie ou en arts plastiques sera validée. L’université permet de préparer une double licence mais vous pouvez aussi vous adresser à l’Ecole du Louvre qui prépare parfaitement aux épreuves que devront passer les futurs commissaires-priseurs.
En dehors de l’université, vous pouvez également vous tourner vers des écoles privées pour mettre toutes les chances de votre côté. Notons qu’un nouveau métier rassemblant les compétences de l’huissier de justice et du commissaire-priseur voit le jour. En application de la loi du 6 août 2015, le métier de commissaire de justice se met en place sur plusieurs années.
POSTULER
Cabinet de recrutement et gestion de carrière.
CONTACTEZ NOUS: