Archéologue

Descriptif du poste.

 

L’archéologue est un spécialiste du passé. Mais à la différence de l’historien qui s’appuie sur différents types de sources pour bâtir ses théories (y compris les sources archéologiques), l’archéologue fouille les sites à la recherche de vestiges du passé, afin de reconstituer la façon dont vivaient et pensaient les sociétés qui nous ont précédé. Les lieux de fouilles sont nombreux et variés : zones urbaines ou rurales, fonds sous-marins (lacustres ou marins), lits de rivière, littoraux, déserts, forêts, et ce, en France ou à l’étranger. L’établissement d’une zone de fouille ne se fait pas au hasard, mais :

  • Suite à une découverte fortuite, généralement lors de travaux d’aménagement du territoire, d’activités agricoles ou d’une mise à jour brutale d’un site après un évènement géoclimatique.
  • Ou suite à une campagne de prospection (en surface ou aérienne), motivée par un questionnement de l’archéologue.

Chaque parcelle est fouillée par décapage stratigraphique à l’aide d’un outillage simple : truelles, pioches, pelles, brosses et les traditionnels pinceaux. Chaque parcelle fouillée doit être décrite sur une fiche de décapage, un plan de décapage, une fiche de mobilier, qui figureront dans le rapport de fouille. Mais la fouille archéologique n’est qu’un aspect de la profession. L’archéologie s’exerce aussi en laboratoire, afin d’analyser, nettoyer, trier, dater les artefacts trouvés. L’archéologue interprète le résultat de ses fouilles, et rend ainsi compte du mode de vie des sociétés passées.

 Il diffuse ensuite les résultats de ses recherches via les publications dans les revues à comité de lecture, lors de conférence et de colloques,…L’archéologue est donc une personne de terrain, et de laboratoire. Il intervient aussi dans les musées, quand il n’est pas enseignant chercheur. De fait, il est amené à travailler avec de nombreux acteurs de la vie archéologique, de l’étudiant stagiaire aux décisionnaires de l’Etat, en passant par pléthore de spécialistes (géomètre, zoologues, botanistes, géologues). D’ailleurs, les archéologues tendent de plus en plus à se spécialiser dans un domaine particulier, plutôt que, ou en complément d’une spécialisation sur une époque :

  • Archéozoologie.
  • Archéobotanique.
  • Dendrochronologie.
  • Archéométrie.
  • Céramologie.
  • Anthracologie.
  • Etc.

SALAIRE

Archéologue

Un archéologue gagne en moyenne entre 2 000 et 3 000 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire brut annuel compris entre 24 000 et 36 000euros. Le taux horaire du professionnel sera compris entre 13 et 19 euros bruts, pour un salaire net d’environ 1 540 à 2340 euros. 

Lorsqu’il signe son premier contrat de travail, l’archéologue gagne un salaire moyen compris entre 1 600 et 1 800 euros bruts par mois. Cela signifie qu’il pourra atteindre 1 400 euros de salaire net mensuel, dès le début de sa carrière. 

Cela correspond à un taux horaire d’environ 11,80 euros bruts. Le montant annuel perçu sera compris entre 21 000 et 22 000 euros. Il est important de souligner que si le travail nécessite des déplacements, le salarié pourra prétendre à un salaire plus attractif. Pour un archéologue expérimenté, la rémunération peut dépasser les 3 000 euros bruts par mois. Il percevra alors plus de 36 000 euros bruts par an, pour un taux horaire brut supérieur à 19,70 euros. Le salaire net mensuel sera de plus de 2 300 euros.

DIPLOME/ FORMATION

   La très grande majorité des archéologues ont un niveau Bac +8. Plusieurs cursus existent :

  • A l’université, après l’obtention d’une Licence en sciences humaines, sociales, ou sciences théoriques, le futur archéologue se spécialise dans un des nombreux Masters Pro (archéoscience, archéologie préventive,…), ou de recherche proposés, avant de passer son doctorat en 3 ans.
  • L’Ecole de Louvre, accessible dès le Bac après réussite à un test probatoire, ou par équivalence (niveau Bac +2/3), propose à ses étudiants un cursus LMD (Licence-Master-Doctorat) spécialisé en archéologie.
  • Enfin, L’Institut National du Patrimoine, accessible sur concours, forme les lauréats aux carrières du Ministère de la Culture, notamment au métier de  » conservateur du patrimoine, spécialité archéologie « .

Parallèlement à ces différents cursus, il est vivement conseillé au futur archéologue de travailler bénévolement sur des sites de fouilles.

POSTULER

Partager

Retour en haut