Généalogiste
Descriptif du poste.
Le généalogiste pourrait être assimilé à un chasseur d’histoires. Grâce à ses recherches et investigations, il parvient à retracer l’histoire d’une famille époque après époque. Le métier de généalogiste comporte deux spécialisations : le généalogiste familial et le généalogiste successoral. Le généalogiste familial réalise des recherches pour constituer un arbre généalogique à la demande des familles.
Il vient en aide aux personnes qui se retrouvent bloquées dans leurs recherches. Il peut ainsi effectuer des recherches pour retrouver un ascendant ou un descendant. Le généalogiste successoral est souvent mandaté par les notaires pour la recherche d’héritiers. Lors d’une procédure de succession, ce spécialiste de l’investigation peut être amené à voyager pour résoudre son enquête.
Le métier de généalogiste est ainsi tourné vers l’histoire de France et de l’étranger. L’emploi de ce professionnel des archives peut se faire par mandat auprès d’entreprises privées (cabinet notarial, agence immobilière, etc.), de particuliers ou encore de collectivités territoriales.
SALAIRE

En cas de professionnel salarié, le salaire brut mensuel en début de carrière avoisine les 2000 euros. Cependant, on parle rarement de salaire pour un généalogiste, mais plutôt d’honoraires.
La moyenne de rémunération est souvent la même qu’exposée précédemment. Certains généalogistes débutent leur carrière en touchant un salaire à hauteur du SMIC. Si l’on regarde de plus près le type d’honoraires perçus, ils sont de deux ordres : les honoraires de révélations suite à la découverte d’héritiers et les honoraires de vérifications pour la complexité du dossier confié. Le salaire net ou les honoraires d’un généalogiste successoral sont plus élevés que pour un généalogiste travaillant essentiellement auprès de particuliers.
Le généalogiste doit parfois partir à l’étranger ou dans des régions françaises éloignées de son domicile pour effectuer ses recherches qui peuvent parfois ne pas aboutir. C’est un réel risque qu’il faut accepter pour travailler comme généalogiste indépendant. Un chasseur d’héritier peut toutefois voir sa rémunération atteindre les 4500 euros bruts en fonction de la complexité des affaires confiées.
DIPLOME/ FORMATION
Le métier de généalogiste est une profession non réglementée. Il n’est donc pas obligatoire de posséder un diplôme en particulier pour exercer ce métier de recherches et d’investigations. Cependant, il est fortement recommandé de suivre des études en histoire ou en droit pour devenir l’un des généalogistes réputés en France.
Si vous désirez suivre des études en généalogie, certaines universités ont créé des cursus spéciaux comme l’université de Nîmes avec un DU de généalogie et histoire des familles accessible après deux années en licence d’histoire ou de droit. L’université de Corse a également mis en place une licence professionnelle activités juridiques, spécialité «?généalogiste successoral?».
Le métier de généalogiste demande également de maitriser au moins une langue étrangère. Une formation en anglais est souvent conseillée. Cette compétence en langue peut être utile lors des recherches en succession réalisées à l’étranger. La formation la plus efficace reste celle sur le terrain. Le généalogiste pourra parfaire ses méthodes de travail au fur et à mesure de ses investigations.
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