Bardeur
Descriptif du poste.
Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, le bardeur s’occupe du montage et du démontage des structures métalliques dont les composants sont fabriqués en atelier. Sur les chantiers de construction, il est chargé d’assembler les différents éléments au sol. Il effectue ensuite les opérations de levage et d’installation de la structure dans le respect de toutes les normes de sécurité.
Il doit à ce moment travailler en hauteur. Le bardeur fixe les pièces entre elles ou sur un socle et opère le réglage de l’ensemble. Il peut ainsi réaliser l’armature de constructions définitives (pont, bâtiments, hangars…) ou d’ouvrages provisoires (échafaudages, chapiteaux, gradins…) qu’il démonte ensuite. Il est parfois également chargé d’entretenir et de réparer les structures déjà existantes.
A ces activités se joignent souvent celles d’étancheur dans le cas de la construction de charpentes et terrasses. Le bardeur procède alors aux opérations d’étanchéité et d’isolation des structures qu’il monte ainsi qu’à la pose des éléments d’évacuation des eaux de pluie (gouttières, tuyaux…). Il est amené à utiliser des engins requérant une habilitation, comme les plates-formes élévatrices et les grues mobiles.
SALAIRE

Un bardeur gagne en moyenne entre 2 000 et 2 200 euros bruts par mois. Ce salaire correspond à une rémunération nette comprise entre 1 500 et 1 700 euros par mois.
Cette rémunération ne prend pas en compte les éventuelles primes souvent perçues dans le milieu du bâtiment. Un bardeur débutant ayant obtenu un diplôme correspondant à ce poste peut prétendre à un salaire compris entre le SMIC et 1 450 euros nets par mois.
Cela correspond à une fourchette de salaire annuel brut de 18 000 euros à 22 000 euros. Le métier de bardeur pourra permettre des évolutions salariales, avec une rémunération pouvant aller jusqu’à plus de 2 000 euros nets par mois pour un profil expérimenté. Sur le territoire français, le salaire médian observé se situe entre 1 500 et 2 000 euros nets par mois, pour un taux horaire net souvent supérieur à 10 euros.
À cette rémunération de base, viendront s’ajouter des primes, paniers-repas et éventuels remboursements de frais de transport. La taille de l’entreprise pourra aussi faire varier le salaire perçu. Le secteur privé est souvent plus rémunérateur que le secteur public.
DIPLOME/ FORMATION
Les formations au métier d’assistant conducteur de travaux passent par une bonne connaissance des métiers de la construction et des travaux publics. Si la voie royale est l’école d’ingénieur, soit le bac+5, il est possible de débuter au niveau du bac professionnel Technicien du bâtiment ou Travaux publics, puis de passer un bac+2 sous forme d’un BTS ou d’un DUT Génie civil option bâtiment ou travaux publics et aménagement.
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